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Notre exploitation

De la graine…

L’activité maraîchage que nous proposons aux salariés de la structure nous permet une approche globale du travail, contrairement au bassin d’emploi dans lequel nous nous situons, où la production est parcellée, divisée et réduite bien souvent à un salarié/une tâche. Le maraîchage biologique nous permet un suivi aux différents stades de la production des légumes : de la graine au panier.  En 2016 nous avons produit une cinquantaine de fruits et de légumes différents. Nous cultivons en respectant les normes européennes de l’Agriculture Biologique. De saisons en saisons, nous faisons évoluer nos pratiques pour tendre vers le modèle de l’agroécologie (rotation des cultures, non labour, variétés de populations, grande diversité dans les cultures, bandes fleuries mellifères, engrais vert et couverts hivernaux).

 

Nous démarrons le processus de production à la pépinière. Nous pressons le terreau pour réaliser les mottes où seront semées les graines (certifiées AB). Une fois germés, nos plants grandissent en pépinière jusqu’à la taille idoine pour la plantation.

 

Mais avant d’en arriver là, nous devons travailler le sol. Nous cultivons 3 champs et 1 verger-maraîcher. Nous disposons de 4 tunnels froids qui représentent une surface d’environ 2000 m². En 2016 nous avons signé une convention de mise à disposition avec la SAFER pour une nouvelle parcelle de 0,7Ha. Cette parcelle en friche, située à Châteauneuf-Les-Martigues, à 2,9 Km du siège, nous a été cédée pour une durée de 6 ans renouvelable avec possibilité de donation par un propriétaire particulier. Au total, nos parcelles s’étendent sur environ 2 Ha. Nous fertilisons notre sol grâce au fumier et nous le travaillons à l’aide d’un tracteur et de quelques outils : une bineuse, un cultivateur léger, un rotavator et une déchaumette. Nous disposons en plus d’un motoculteur, d’un semoir manuel EBRA et d’une dérouleuse de plastique.

 

Lorsque que le sol est prêt nous réalisons manuellement les semis et les plantations. Une fois la culture en place, nous devons faire preuve d’observation afin de réaliser le meilleur entretien possible (binage, désherbage, lutte biologique, tuteurage si besoin). Cela mettra le plant dans de bonnes dispositions pour nous donner le meilleur légume possible. Nous irriguons nos légumes grâce à l’eau du canal de Provence. Selon les cultures, nous le faisons par aspersion (poireaux, haricots, fèves, choux) ou par micro-irrigation (la majorité de nos cultures) ce qui nous permet de réduire la consommation d’eau.

Au panier

Lorsque notre légume est arrivé à maturité, nous passons à la phase récolte. Elle nécessite un œil avisé permettant de distinguer ce qui est à récolter de ce qui ne l’est pas. Nos équipes préparent ensuite les légumes qui seront destinés à la commercialisation.  Respectant le rythme des saisons, nous cherchons à trouver le meilleur équilibre possible entre une mécanisation, qui rendra les tâches moins pénibles et nous donnera le rendement souhaité, et entre une approche « artisanale » du travail. L’idée est de laisser une place à toutes et à tous dans cette démarche qui se veut la plus humaine et collective possible, avec en toile de fond l’utopie de travailler toutes et tous de manière moins contraignante et dans un esprit de solidarité et d’entraide.

 

Trois encadrants techniques s’occupent de la production des légumes. Deux sont en charges d’encadrer les équipes de salariés en insertion quotidiennement aux champs. Ils planifient et organisent le travail, forment les salariés au poste d’aide maraîcher et évaluent leur progression au fil du temps. Leur travail est aussi de planifier les cultures sous abris et en plein champs, d’assurer les approvisionnements (semences et plants, terreau, fumier, paillage) auprès de nos partenaires et d’effectuer les travaux au tracteur. Une encadrante s’occupe plus particulièrement de l’encadrement des équipes qui assurent le conditionnement et la vente de nos légumes (la gestion des stocks, l’élaboration et la distribution des paniers hebdomadaires, les marchés) ainsi que de la communication avec les adhérents et le développement de projets avec les professionnels partenaires du territoire (plateforme de produits complémentaires, vente des surplus de production aux magasins et restaurants du territoire, transformation des invendus…).